Comment je me sens?
- Je me sens fatigué(e) de manière chronique
- Mon/mes activité(s) professionnelle(s) me prennent tout mon temps (soirées et week-ends)
- Je cours derrière le temps, il me faudrait 48h dans une journée pour tout boucler
- Plus j’en fais, moins je suis efficace
- Je manque de reconnaissance au travail (relationnelle et/ou financière)
- Je manque de moyens (financiers, humains, matériels) pour atteindre les objectifs qui me sont fixés
- Mes interactions professionnelles manquent de qualité (manque de convivialité, de confiance, de fiabilité, de proactivité, harcèlement…)
- Je me sens piégé(e) car mon avenir professionnel est bouché
- J’ai du mal à prendre des décisions
- Je passe de nombreuses heures devant des écrans, au bureau comme à la maison
- On attend de moi que je sois constamment joignable (email, portable…)
- Je me sens si surchargé(e) d’infos (via les médias et nouvelles technologies, nombreux changements de programme de dernière minute… ) que je deviens sensible au bruit
- J’oublie tout (rendez-vous, engagements, affaires personnelles…)
- J’appréhende chaque nouvelle journée
- Je me sens triste sans raison
- Plus rien ne me met en joie
- Je ressens des douleurs diverses (allergie, hypertension, infections à répétitions, palpitations, problèmes digestifs, essoufflement, maux de dos…)
- Je dors mal
- Je peux rester prostré(e) des heures, assis(e) sans énergie, comme assommé(e)
- Je me mets « sous baxter » devant la télé tous les soirs
- Je fuis les interactions humaines, sociales, familiales, professionnelles
- Je suis en conflit dans mon foyer depuis plus de 6 mois, ce n’est plus un espace de ressourcement
- Je manque de relais pour gérer l’organisation familiale
- La sexualité est plus une source de tension que de joie
- Je mange mal et peu équilibré
- J’ai une vie sédentaire, je ne fais aucun sport
- Je ne m’offre pas d’espace de détente et de respiration
Si vous répondez « oui, c’est le cas pour moi » à la majorité de ces questions, il est temps de prendre soin de votre stress chronique avant qu’il ne vous mène au Burnout consommé. Pour commencer un coaching et changer vos comportements propices au Burnout, cliquez ici.
Ce prétest n’est pas un diagnostic. Le Burnout a des conséquences physiologiques. Le coaching ne remplace pas les visites chez votre médecin.
Les signes du Burnout ne sont pas parfaitement distincts et d’un individu à l’autre, ils n’arrivent pas toujours tous. De plus, ils peuvent suivre un ordre différent.
Néanmoins, on peut repérer les premiers signes du burnout et l’enrayer au plus vite.
Présentéisme (incapacité de prendre congé alors qu’on est épuisé(e) ), préoccupation professionnelle constante, nervosité, troubles d’humeur et du sommeil, mal-être tant physique qu’émotionnel, sentiment de ne plus rien contrôler, isolement…
Chez les personnes qui restent exposées à une forte pression psychologique et du stress chronique, le burnout peut glisser vers dérèglements sur le plan physiologique (maladies cardiovasculaires, diabète…), des angoisses ou de l’anxiété, de la dépression, des troubles alimentaires, des problèmes de toxicomanie, d’alcoolisme, voire des envies suicidaires.
Peu importe les raisons sous-jacentes, il est essentiel que la personne qui souffre du burnout se mette le plus vite possible au repos (en dehors des stimuli professionnels) pour guérir. Au plus tôt on repère et on enraye le burnout, au moins la phase de guérison est longue. Mais hélas, comme ce sont les personnes perfectionnistes-« guerriers professionnels » qui souffrent de burnout, il n’est pas rare qu’elles restent dans une période plus ou moins longue de déni.
Certains travailleurs s’épuisent même au point d’y laisser leur vie. Le terme japonais karoshi désigne la mort subite par épuisement nerveux au travail, causée par une crise cardiaque. Le phénomène a été observé pour la première fois au Japon à la fin des années 1960.
Lorsque enfin le burnout est diagnostiqué, une période plus ou moins longue de récupération et de réhabilitation commence (selon mon expérience : de 6 mois à 2 ans!) pour sortir du surmenage et de l’épuisement professionnel, récupérer sa batterie d’énergie et apprendre à prendre conscience de ses comportements dysfonctionnants, à les transformer pour prendre soin de soi… histoire de ne pas retomber dedans!
Le coaching burnout, orienté solution et axé sur le comportement est très approprié pour ça!
Les signes du Bore Out
Plusieurs signes peuvent mettre la puce à l’oreille et indiquer qu’il est temps de se poser des questions sur notre travail.
Cela va des signes les plus légers comme la démotivation, la fatigue ou le ras le bol, aux signes les plus alarmants comme un sentiment de profond découragement ou le fait de ne plus éprouver de plaisir à aller au travail.
Le Bore Out est tout aussi sérieux que le Burnout, car également source de risques psychosociaux, il a des conséquences toutes aussi désastreuses sur la santé. Les conséquences du Bore Out sont nombreuses : insatisfaction, épuisement, ennui, faible estime de soi, sentiment d’être inexistant(e), perte de la confiance en Soi, perte du goût de vivre, … Elles le sont aussi pour l’employeur : charge financière, risque élevé de congé de maladie, faible loyauté à l’entreprise…
En cas de signes de Bore Out, le premier réflexe consiste à clarifier, définir ce qui ne convient pas dans sa situation professionnelle, reprendre ses responsabilités (réponse-habileté) et avoir la force d’en parler avec son manager afin de rendre possible des ajustements.
Le Coaching Bore Out est idéal pour accompagner toutes ces étapes.
D’autant qu’il est peut-être aussi pertinent de creuser la question de changer de travail…
Le Coaching de Réorientation professionnelle offre un espace pour oser se poser toutes les bonnes questions à ce sujet: mesurer les coûts et bénéfices d’un changement de poste/de travail dans sa réalité du quotidien, mettre en lumière ses élans et ce que l’on ne veut plus, étudier les possibilités d’une amélioration soit dans sa vie/en Soi, soit au sein de l’entreprise, …
Ne pas confondre stress positif et mauvais stress
Le stress n’est pas mauvais en soi, il est même essentiel: il a depuis toujours assuré la survie de l’humanité.
L’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d’adrénaline, entre autres, permettent alors de devenir plus alerte et plus performant.
- C’est grâce au stress que l’on peut réagir de manière adéquate à un danger (attaque, lutte ou fuite)
- Le stress positif favorise également nos capacités d’adaptation au changement, notre créativité
- C’est grâce au stress que l’humanité a pu évoluer
Mais de graves problèmes peuvent survenir quand le stress devient chronique, ce qui est de plus en plus le cas dans nos sociétés modernes. Une personne en proie à un stress chronique met constamment son corps en état d’alerte. Elle produit trop d’hormones de stress, principalement l’adrénaline et le cortisol. Son corps n’est plus capable de récupérer, de se régénérer. C’est un peu comme si le thermostat de l’auto-régulation était en panne.
Des facteurs tant personnels qu’organisationnels peuvent être la cause du Burnout ou Bore Out.
Burnout, Bore Out ou dépression?
- Burnout : syndrome d’épuisement professionnel dû à une surcharge de travail. La personne atteinte est toujours en situation de stress chronique
- Bore out : syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui
- Dépression : le travail n’est pas la cause première, mais peut être un facteur aggravant.
Des différences physiologiques ont aussi été constatées.
Ex: les gens déprimés produiraient trop de cortisol, ceux qui sont en épuisement professionnel, pas assez.